Which war will you remember?...
The situation is really bad in Baghdad. Many areas have turned into mini-warzones. A'miriyah, A'adhamiyah, Ghazaliyah and Haifa to name a few. The rest of us just get our usual dose of daily explosions and gun fire.
Elections are a mystery. No one knows if they'll actually take place and it feels like many people don't want to have anything to do with them. They aren't going to be legitimate any way. The only political parties participating in them are the same ones who made up the Governing Council several months ago- Allawi's group, Chalabi's group, SCIRI, Da'awa and some others. Allawi, in spite of all his posturing and posing, has turned himself into a hateful figure after what happened in Falloojeh. As long as he is in a position of power, America will be occupying Iraq. People realize that now. He's Bush's boy. He has proved that time and again and people are tired of waiting for something insightful or original to come from his government (Baghdad Burning)
Or there's always the one man newspaper known as Juan Cole. Meanwhile, Senator Robert C. Byrd, who carries a copy of the Constitution in his breast pocket and is fond of waving it in the air, from time to time, has introduced a rider mandating that said Constitution be taught in schools, from time to time (bugmenot required).
Update: Some good news, from Liberation. An American soldier deserts, seeks political asylum in Canada:
Il est citoyen américain. Soldat. Et, depuis son refus l'hiver dernier de servir sous les drapeaux en Irak, déserteur. Réfugié à Toronto avec sa femme et leur fils de 2 ans et demi, Jeremy Hinzman est passé hier devant la Commission de l'immigration et de statut de réfugié du Canada, qui va étudier sa demande d'asile politique. «Je ne voulais pas être complice d'une guerre illégale et immorale», justifie Hinzman, 25 ans, qui a abandonné en janvier la 82e division aéroportée de Caroline-du-Nord pour fuir en Ontario.
Sympathie. Réfugié dans un pays qui s'est opposé à la guerre en Irak, il reconnaît bénéficier d'un courant de sympathie populaire et aime à rappeler qu'à la fin des années 60, des dizaines de milliers de jeunes Américains refusant d'aller se battre au Vietnam avaient comme lui traversé la frontière. Mais, à l'époque, les draft dodgers fuyaient la conscription. Le soldat Hinzman, lui, s'est enrôlé.
«Je voulais aller à l'université (1) et j'avais besoin de structurer ma vie», explique le jeune homme originaire du Dakota, qui a signé en janvier 2001 un contrat militaire de quatre ans. «L'armée me semblait être la meilleure solution. J'étais naïf...» Au fur et à mesure des entraînements, Hinzman, choqué par l'endoctrinement qu'il subit, commence à douter de sa capacité à tuer. En août 2002, il dépose une demande d'objecteur de conscience, deux mois avant d'être envoyé en Afghanistan comme aide-cuisinier puis, ironiquement, armurier. Sa demande est refusée. Lorsqu'il rentre aux Etats-Unis, neuf mois plus tard, sa décision est prise : il n'ira pas en Irak cautionner une «guerre criminelle» qui, selon lui, n'a aucun fondement. Estimant avoir fait de son mieux pour trouver un compromis avec l'armée, il opte donc pour la désertion, envisage un temps la France, puis débarque au Canada quelques jours avant son déploiement prévu en Irak...(auto-translated, horrendously)
Update: US Deserter Numbers Reach 5,500.
Update II: Suggested Viewing
Update III (last one): US soldiers routinely kill unarmed civilians (339 words, tucked away at the bottom of page 29 of today's Independent (and nothing in the Guardian, FT, Times, Telegraph, Mirror, Sun, Mail, ....)
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